La Hongrie a averti l’UE de ne pas participer à la Pride interdite à Budapest malgré un soutien diplomatique et politique européen. La marche des fiertés prévue le 28 juin à Budapest a été interdite par la police hongroise, mais le maire de la ville a décidé de maintenir l’événement en tant que manifestation municipale ne nécessitant pas d’autorisation spécifique.
Les autorités hongroises ont prévenu que les participants à la Pride s’exposent à des amendes et des peines de prison. Cette interdiction intervient dans un contexte où le gouvernement hongrois a renforcé sa campagne contre les droits des personnes LGBT, avec l’adoption d’une loi interdisant de parler d’homosexualité ou de transidentité devant les mineurs.
Malgré ces restrictions, les organisateurs s’attendent à une forte affluence avec plus de 35 000 participants attendus. Des parlementaires européens ont prévu de défiler ensemble lors de la Pride, et plusieurs personnalités, dont la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, ont exprimé leur soutien.
Malgré les pressions, la présidente de la Marche a contesté la légalité de l’interdiction, affirmant que la police n’avait pas le pouvoir de prendre une telle décision. Elle s’est engagée à faire de cette édition la plus grande Pride jamais organisée en Hongrie, malgré les difficultés rencontrées.
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