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Canada’s Drag Race Saison 6 : un retour triomphal pour les queens sur le devant de la scène

Canada’s Drag Race Saison 6 : un retour triomphal pour les queens sur le devant de la scène

Une saison placée sous le signe de la diversité et des premières

Suite à une cinquième édition modérément appréciée, Canada’s Drag Race revient avec une sixième saison dynamique, prête à marquer les esprits. Pour cette édition, la production se distingue par deux premières : l’ajout d’une artiste acadienne et d’une candidate explorant des identités de genre non-binaires. Autre innovation notable : une modification influencée par l’édition américaine, avec un duo inédit entre la gagnante du premier épisode et la juge principale, Brooke Lynn Hytes.

Entrées marquantes dans l’atelier

Dès leur arrivée dans l’atelier, les candidates ont imposé leur style. Star Doll, venue de Toronto, a capté l’attention avec une étoile dans le dos et une énergie rayonnante, surpassant même sa drag mother, Suki Doll. Hazel de Vancouver a choisi une tenue d’écolière en noir et blanc, rappelant les débuts de Britney Spears. Van Goth de Toronto a impressionné avec une robe noire et jaune ornée de fleurs et un look audacieux alliant rock star et showgirl, contrastant avec Dulce de London dont l’apparence aux couleurs du drapeau mexicain laissait transparaître son visage masculin.

Eboni La’Belle, originaire de St. Catharines, incarnait une version plus discrète des jumelles américaines bien connues, Sugar & Spice.

Représentations québécoises et diversité de genre

Le Québec est fièrement représenté cette saison par Paolo Perfeccion de Montréal, dont le style évoque une Lana Del Rey sous l’angle drag. De manière contrastée, PM de Vancouver arbore un look d’un autre monde, provenant selon elle de la planète they-them. Mya Foxx, basée à Halifax, mêle influences inuites et tendances mode des années 1990 et 2000.

Saltina Shaker, originaire d’Ottawa et célèbre sur TikTok, a fait sensation avec sa tenue aux motifs zébrés et léopard, coiffée d’un mulet bouclé prisé par la génération Z.

Une drag acadienne et une reine au-delà des normes

Sami Landri, fière première drag acadienne du show, a conquis l’atelier par son esthétique trash-chic et son envie de prouver que la francophonie canadienne s’étend bien au-delà du Québec. Son accueil chaleureux par les autres candidates témoigne de son impact immédiat.

Karamilk, vêtue telle une déesse ébène dans un manteau évoquant la sensualité du caramel chocolaté, a laissé une forte impression, tout comme Velma Jones de Montréal, alias Johnny Jones, pionnière de l’exploration entre univers drag queens, kings et non-binaires.

Un défi musical… sans les coulisses

Après l’arrivée de RuPaul, les candidates ont appris qu’elles allaient participer au tournage d’un vidéoclip avec Lemon, sur un remix du titre emblématique Not Sorry Aboot It. Fait surprenant : aucune scène de préparation n’a été diffusée – ni écriture des paroles, ni répétitions, ni tournage – seul le clip final a été dévoilé, révélant des performances de haut niveau de la part de toutes les queens.

La surprise s’est intensifiée lors de la visite de Paula Abdul, chanteuse et chorégraphe, qui a prodigué des conseils avisés ayant visiblement influencé les candidates.

Défilé sous le thème “More is More”

Pour le défilé thématique, des looks extravagants et audacieux ont été présentés. Velma Jones a ouvert avec une robe bleue et blanche à volants, coiffée d’un large chapeau. Karamilk étincelait dans une robe dorée digne des Oscars. Saltina Shaker a capté l’attention avec un costume dragon noir et jaune, tandis qu’Hazel brillait dans une création argentée au design unique.

Star Doll, bien que créative, est apparue moins flatteuse avec une robe évoquant inconsciemment la pollution marine, malgré une coiffe en corail bien travaillée. Sami Landri a intrigué avec un style mêlant glamour et excentricité grâce à des éléments de courtepointes. Mya Foxx a rendu hommage à TLC et The Matrix via un manteau-robe en simili cuir noir.

Certaines tenues ont été moins bien accueillies : le style clownesque de PM a laissé les spectateurs perplexes. Eboni La’Belle a ressenti des influences trop familières à Symone, bien que de manière atténuée. Paolo Perfeccion n’a pas réussi à se démarquer avec sa robe blanche minimaliste. Dulce, enveloppée dans une tenue rouge et verte, faisait penser à une décoration de Noël. Enfin, Van Goth, avec son mélange de plumes d’autruche dévoilant une oreille à la Van Gogh, a peut-être poussé le concept “trop, c’est trop” trop loin.

Un verdict inattendu

Après évaluation des performances, les juges ont mis en avant les prestations de Velma Jones, Saltina Shaker, PM, Eboni La’Belle et Van Goth, une sélection qui a surpris de nombreux spectateurs. C’est Van Goth qui a remporté l’épisode, pour ensuite rivaliser avec Brooke Lynn Hytes dans un lipsync final grandiose, où Brooke Lynn a brillé.

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