Une Pride massive malgré l’interdiction gouvernementale
En juin 2025, plus de 200 000 personnes ont bravé l’interdiction du gouvernement hongrois en prenant part à la Budapest Pride 2025. Malgré les menaces du Premier ministre Viktor Orban, la mobilisation a été forte en réponse à la répression des droits LGBTQIA+.
Le maire convoqué pour avoir soutenu l’événement
Le 1er août, le maire écologiste de Budapest, Gergely Karacsony, a été interrogé par la police pour avoir soutenu l’organisation de la marche. Accusé d’avoir incité la population à participer à une manifestation interdite, il a assumé la responsabilité de son initiative, soutenu par des centaines de personnes lors de son audition.
Une défense assumée et un soutien populaire
Face aux forces de l’ordre, l’élu a affirmé son positionnement politique en transformant le défilé interdit en un « événement municipal » pour contourner les restrictions. Il dénonce les poursuites comme étant motivées par des considérations politiques, exprimant ainsi son soutien aux droits LGBTQIA+.
La répression des droits LGBTQIA+ dénoncée en Europe
La justification du gouvernement hongrois basée sur la « protection de l’enfance » inquiète les institutions européennes. La Commission européenne dénonce les violations des droits fondamentaux et a gelé 18 milliards d’euros de fonds européens en réponse aux actions de Budapest, allant à l’encontre des engagements pris lors de l’adhésion de la Hongrie à l’Union européenne en 2004.