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Pécs Pride : la société civile hongroise défie le gouvernement Orbán

Pécs Pride : la société civile hongroise défie le gouvernement Orbán

Une participation massive malgré l’interdiction officielle

Le 4 octobre, la ville de Pécs, au sud de la Hongrie, a été le théâtre d’une Pride historique, rassemblant entre 7 000 et 8 000 participants, selon l’Agence France-Presse (AFP). Cette affluence record marque une progression spectaculaire par rapport aux éditions précédentes, avec un nombre de manifestants multiplié par sept. Tout cela malgré l’interdiction de la marche par le gouvernement de Viktor Orbán, une décision confirmée par la Cour suprême hongroise le 15 septembre.

Une atmosphère tendue, mais aucun incident majeur

Avant l’événement, des militants LGBTQI+ avaient exprimé leurs craintes quant à une répression policière, notamment en raison de la faible couverture médiatique internationale par rapport à Budapest. Sur place, les participants étaient pleinement conscients des enjeux, avec des messages de solidarité et de défense des droits humains fondamentaux.

Un contournement stratégique face à une législation liberticide

Depuis avril, la Constitution hongroise comprend des mesures clairement anti-LGBTQI+, telles que l’interdiction du mariage homosexuel et la non-reconnaissance administrative des personnes trans. Pour contourner ces restrictions, les organisateurs ont enregistré la marche comme un « rassemblement contre la surpopulation des animaux sauvages », une stratégie innovante face à la répression.

Une mobilisation grandissante dans une ville jusqu’alors discrète

Pécs, qui accueille sa deuxième Pride depuis 2021, a vu cette année une explosion de la participation, signe d’un changement sociétal. Les slogans portés pendant la marche reflètent la colère populaire contre une politique jugée répressive et hypocrite. Malgré des contre-manifestations, la marche s’est déroulée sans affrontement majeur, montrant un potentiel encourageant pour les mobilisations futures.

Soutien européen face aux dérives du régime

La Commission européenne s’est positionnée contre la loi anti-LGBTQI+ de Viktor Orbán et a suspendu des fonds européens en raison de violations des principes de l’Union. Des gestes symboliques ont également été posés en soutien à la mobilisation LGBTQI+ hongroise, adressant un message direct au gouvernement hongrois.

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