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Procès à Paris : 5 hommes jugés pour le cyberharcèlement de la DJ Barbara Butch lors des JO 2024

Procès à Paris : 5 hommes jugés pour le cyberharcèlement de la DJ Barbara Butch lors des JO 2024

Une comparution devant la justice après des attaques en ligne

Ce jeudi 25 septembre 2025, cinq hommes âgés de 24 à 57 ans comparaissent devant le tribunal judiciaire de Paris pour leur implication dans une campagne de cyberharcèlement visant la DJ française Barbara Butch. Connu pour son engagement dans les nuits LGBT+ parisiennes, l’artiste a été la cible de nombreux messages insultants et menaces en ligne suite à sa prestation lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’été 2024.

Des faits remontant à juillet 2024

Les actes reprochés aux accusés se sont déroulés entre le 26 et le 30 juillet 2024, juste après l’événement inaugural des JO. Certains d’entre eux sont également poursuivis pour des menaces proférées en ligne. Tous devront répondre de leurs actions devant la justice pour leur implication dans ce cyberharcèlement dirigé contre Barbara Butch.

Une performance artistique vivement critiquée

Lors de la cérémonie, Barbara Butch s’était produite sur la passerelle Debilly, entourée de drag-queens, de mannequins et du chanteur Philippe Katerine, vêtu de bleu et partiellement dénudé. Intitulée « Festivité », cette scène a été interprétée par certains groupes conservateurs et d’extrême droite comme une parodie de la Cène de Léonard de Vinci, représentant le dernier repas du Christ.

En réponse aux critiques, le directeur artistique de la cérémonie, Thomas Jolly, a nié toute intention provocatrice, expliquant qu’il souhaitait plutôt mettre en scène « une grande fête païenne liée aux dieux de l’Olympe », et non une satire religieuse.

Une déferlante de haine en ligne

Après sa prestation, Barbara Butch a été inondée de milliers de messages insultants sur les réseaux sociaux, la poussant à porter plainte trois jours plus tard. En tant que lesbienne ouvertement militante féministe, elle a exprimé sur Instagram qu’elle se sentait victime d’un « cyberharcèlement violent et récurrent ».

Son avocate, Audrey Msellati, a souligné que l’artiste incarne « un message de résilience clair : son droit de s’affirmer et d’occuper l’espace public sans devoir s’excuser pour ce qu’elle est ».

Un procès pour sensibiliser et faire jurisprudence

Barbara Butch assistera à l’audience avec la conviction qu’il s’agit d’une opportunité de sensibiliser le public à l’impact réel du cyberharcèlement. Selon son avocate, il est crucial de faire comprendre les conséquences tangibles de ces attaques, souvent minimisées dans les débats publics, se produisant « derrière des écrans interposés ».

D’autres artistes également visés

Barbara Butch n’est pas la seule victime après la cérémonie d’ouverture. Le directeur artistique Thomas Jolly a également été pris pour cible par des messages haineux. Récemment, sept individus ont été condamnés à des amendes et des peines de prison avec sursis pour leur implication dans une autre affaire de cyberharcèlement visant Thomas Jolly.

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