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Une vague d’affaires révélant l’hypocrisie anti-LGBTQ+ des milieux religieux
Depuis le début de l’année 2025, au moins 188 leaders religieux chrétiens ou conservateurs, fermement opposés aux droits LGBTQ+, ont été mis en cause pour abus sexuels sur mineurs aux États-Unis. Ce chiffre, collecté par le journaliste Evan Hurst dans son bulletin Wonkette Substack, montre un contraste saisissant entre les principes prétendument moraux de ces groupes et les actes répréhensibles découverts dans leurs rangs.
Un suivi rigoureux et continu
Depuis plusieurs années, Evan Hurst suit chaque arrestation, accusation ou condamnation de pasteurs, prêtres, éducateurs dans des établissements chrétiens ou d’animateurs de groupes de jeunes liés à des organisations religieuses. Entre août et octobre 2025, 50 nouveaux incidents sont venus s’ajouter à son décompte, portant le total annuel à 188.
Des données officieuses mais solides
Bien que non officielle, cette base est précisément assemblée à partir de sources juridiques et médiatiques. Elle se constitue dans un climat politique exacerbé, où la droite religieuse accuse régulièrement la communauté LGBTQ+ de représenter un danger pour les enfants, utilisant des termes péjoratifs tels que « groomer ». Une telle rhétorique est souvent utilisée pour soutenir des lois réduisant les droits des minorités sexuelles et de genre, surtout dans des États républicains.
Une critique du double discours
Les statistiques compilées par Hurst mettent à mal ce récit dominant. Les personnes accusées ou reconnues coupables d’abus sur mineurs proviennent essentiellement de milieux religieux conservateurs, très actifs contre les droits LGBTQ+. Exemple récent : Joshua David Kemper, pasteur californien connu pour ses propos anti-LGBTQ+ en ligne, a été arrêté pour des agressions sexuelles présumées sur une adolescente de quinze ans, peu après la publication des chiffres par Evan Hurst.
Contre l’utilisation politique de la protection de l’enfance
Evan Hurst souligne que son but n’est pas d’établir un lien de causalité entre convictions religieuses et actes criminels, mais de démontrer le paradoxe d’un mouvement politique prétendant incarner la morale, tout en ignorant ou dissimulant des abus graves en son sein.
Répercussions au-delà des frontières
S’il est vrai que le contexte américain est particulier, la rhétorique autour des soi-disant dangers des personnes LGBTQ+ se propage en France, notamment dans certains milieux conservateurs et sur les réseaux sociaux. Ces discours contribuent à la stigmatisation et à la haine, sans fondement tangible.
Chiffres révélateurs des lieux d’abus
Les chiffres présentés par Hurst ne constituent pas une étude scientifique, mais corroborent d’autres enquêtes journalistiques et judiciaires qui montrent que les abus sur mineurs se produisent principalement dans des structures institutionnelles comme les écoles, les Églises ou les clubs sportifs — non dans les milieux LGBTQ+, souvent accusés à tort.
Rappel essentiel dans un climat répressif
En 2025, plus de vingt États américains ont voté ou examiné des lois qui restreignent la visibilité ou les droits des personnes LGBTQ+. Dans ce cadre, l’enquête de Hurst rappelle un fait crucial : la protection des enfants ne doit pas servir de prétexte à la stigmatisation d’une minorité, d’autant que les faits montrent que les violences émanent fréquemment de ceux qui se posent en garants de la morale.
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