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Wicked Part 2: Pourquoi ce film est devenu un phénomène culte pour la communauté LGBTQ+ ?

Wicked Part 2: Pourquoi ce film est devenu un phénomène culte pour la communauté LGBTQ+ ?

Wicked – Partie II : Un jalon pour la communauté LGBTQ+

Dans l’univers de la culture pop, certaines œuvres dépassent leur simple rôle de divertissement. « Wicked » est l’une de ces créations devenues incontournables pour la communauté LGBTQ+. Avant même la sortie de la seconde partie en salle, ce film est déjà perçu comme un repère culturel. De Broadway aux plateformes queer, Glinda et Elphaba incarnent des icônes intemporelles, symbolisant l’altérité, la résilience, la sororité et l’émancipation.

Un regard renouvelé avec Wicked – Partie II

Avec « Wicked – Partie II », cette dynamique s’intensifie. Le film ravive une interprétation queer, désormais pleinement assumée par une nouvelle génération. Pour eux, sorcières, marginalité et pouvoirs incompris sont des symboles politiques puissants.

Wicked, une œuvre « queer-coded » depuis ses débuts

Bien que « Wicked » ne soit pas explicitement une histoire LGBT, son queer-coding est indéniable :

  • Deux héroïnes marginalisées, mises à l’écart pour ne pas répondre aux normes de leur société.
  • Un lien profond et intime entre Elphaba et Glinda, transcendant l’amitié conventionnelle.
  • La différence vue comme une force, abordant des thématiques telles que l’identité, la stigmatisation, la transformation et l’acceptation.

Historiquement, les “monstres” et “sorcières” dans le récit queer incarnent souvent ceux que la société perçoit comme “autres”, comme Elphaba, jugée dangereuse pour sa différence.

Ce symbole est d’une importance cruciale pour la communauté LGBTQ+.

Elphaba, icône queer involontaire

Elphaba incarne tout ce que la culture queer tend à sublimer :

  • Sa différence,
  • son rejet,
  • le fait qu’elle soit surveillée,
  • les injonctions à se cacher,
  • et, malgré tout cela, elle s’élève pour revendiquer son existence.

Son envolée dans « Defying Gravity » est devenue, pour les fans LGBTQ+, l’une des illustrations les plus emblématiques du “coming out artistique”. Cette métaphore puissante célèbre l’affirmation de soi, même quand le monde n’est pas prêt.

Glinda et la notion queer de l’émancipation « bimbo »

Glinda, souvent perçue comme la blonde superficielle, est en réalité un personnage prisé des fans queer :

  • Elle joue avec les stéréotypes féminins sans complexe.
  • Elle revendique son éclat, son excentricité et sa palette de couleurs pastel.
  • Elle représente un camp des plus appréciés dans la culture gay.
  • Et surtout : sa relation avec Elphaba est considérée comme l’un des duos féminins les plus romantiques, bien que non avoués, de Broadway.

Glinda incarne le pouvoir queer de la transformation et de l’amour de soi.

Elphaba et Glinda : une relation vue comme un « couple implicite »

Bien que leur relation ne soit pas explicitement romantique :

  • Elles passent du statut d’ennemies à celui de confidentes, puis d’âmes sœurs.
  • Leur intimité émotionnelle est centrale.
  • Leur arc narratif évoque davantage un amour impossible qu’une simple amitié.

C’est ainsi que le fandom lesbien et queer les interprète souvent comme un « ship canon mais pas officiel ». Wicked – Partie II accentue cette lecture avec des scènes encore plus intenses, émotionnelles et ambiguës.

Wicked, œuvre profondément camp et chère à la culture gay

« Wicked » reprend les codes classiques du camp :

  • exagération,
  • esthétique flamboyante,
  • jeux de lumière marquants,
  • costumes spectaculaires,
  • émotions dramatiques.

Le “camp”, au cœur de la culture gay depuis Susan Sontag et les spectacles de drag, élève le kitsch au rang d’art. « Wicked – Partie II » s’inscrit pleinement dans cette tradition.

Un héritage direct du Magicien d’Oz, pilier de la culture LGBT

« Wicked » s’inscrit comme préquel du Magicien d’Oz, film culte de la culture gay depuis les années 50.

Dorothy était une icône queer. Désormais, Elphaba et Glinda le deviennent pour une nouvelle génération.

Le lien est évident : sorcières + marginalité + amitié féminine intense + esthétique camp = ADN queer.

Wicked – Partie II : Résonance avec les enjeux actuels de la communauté LGBTQ+

Dans un contexte où les droits LGBTQ+ restent débattus, « Wicked » rappelle :

  • que la différence n’est pas une menace,
  • que la société continue de stigmatiser les non-conformistes,
  • que la solidarité entre marginalisés est vitale,
  • que s’assumer est souvent un acte politique.

« Defying Gravity » en 2025 résonne comme un hymne queer contemporain.

Conclusion : Wicked n’est pas explicitement LGBT, mais résolument queer

Sans personnages directement LGBTQ+, « Wicked – Partie II » parle de nos identités, de nos luttes, de nos blessures et de nos succès, de nos transformations et de notre capacité à rayonner malgré l’hostilité du monde.

C’est pourquoi le film est déjà un phénomène dans la communauté LGBTQIA+ : il touche à l’intime, à l’esthétique, à l’émotion et à la culture.

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