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Le SchwuZ, icône queer berlinoise, ferme définitivement ses portes: clap de fin$tempête sur la communauté LGBTQAI+

Le SchwuZ, icône queer berlinoise, ferme définitivement ses portes: clap de fin$tempête sur la communauté LGBTQAI+

Fin définitive du SchwuZ

Le SchwuZ ferme ses portes de manière permanente.

Une figure emblématique de la scène LGBTQ+ de Berlin disparaît

Le SchwuZ, connu pour être le plus ancien et le plus grand club queer en Allemagne, a décidé de fermer définitivement à partir du 1er novembre. Cette information a été confirmée le 23 octobre sur Instagram : « Malheureusement, nous devons vous annoncer que le SchwuZ va fermer ses portes. » Cette décision illustre la réalité du « Clubsterben » ou « mort des clubs », un phénomène qui affecte Berlin depuis plusieurs années. Les raisons incluent les répercussions économiques de la pandémie de Covid-19, la hausse des prix immobiliers, l’inflation et une baisse de fréquentation.

Un bastion de la vie nocturne berlinoise depuis 1977

Depuis sa création en 1977, le SchwuZ s’est imposé comme un acteur central de la vie nocturne LGBTQ+ en Allemagne. Avec ses 1 600 m² d’espaces, il était un lieu phare pour la communauté queer, alliant festivités et engagement militant. Cependant, le coût de gestion du club est devenu trop élevé pour le modèle associatif sur lequel il est basé, comme l’a expliqué sa direction en septembre à l’AFP. Katja Jäger, directrice générale, évoquait alors les changements dans les comportements du public : « Les habitués venaient autrefois chaque week-end, parfois même deux fois par semaine. Aujourd’hui, c’est une fois par mois, peut-être. »

Des efforts de sauvetage infructueux

Face à des difficultés financières, le club avait déposé le bilan fin juillet après avoir supprimé un tiers de son personnel. Malgré tout, une lueur d’espoir demeurait avec le lancement de la campagne « Nous restons, si tu restes » destinée à mobiliser la communauté LGBTQ+ et encourager les dons. Bien que plus de 52 000 euros aient été promis, cette somme restait insuffisante comparée aux 300 000 euros nécessaires pour assurer la survie de l’établissement.

Absence de repreneur

La direction du SchwuZ a rapporté avoir tenu des « discussions approfondies » avec plusieurs investisseurs potentiels. Hélas, aucun accord n’a pu être trouvé pour reprendre l’exploitation ou garantir les fonds exigés pour continuer ses activités. Ainsi, se conclut l’histoire d’un lieu emblématique, témoin de cinq décennies d’évolution sociale et culturelle au sein de la communauté queer berlinoise. C’est une page importante de la vie nocturne de la ville qui se tourne.

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